2 Et la victoire, ce jour-là, fut changée en deuil pour tout le peuple, car en ce jour le peuple entendait dire: Le roi est affligé à cause de son fils.
3 Ce même jour, le peuple rentra dans la ville à la dérobée, comme l’auraient fait des gens honteux d’avoir pris la fuite dans le combat.
4 Le roi s’était couvert le visage, et il criait à haute voix: Mon fils Absalom! Absalom, mon fils, mon fils!
5 Joab entra dans la chambre où était le roi, et dit: Tu couvres aujourd’hui de confusion la face de tous tes serviteurs, qui ont aujourd’hui sauvé ta vie, celle de tes fils et de tes filles, celle de tes femmes et de tes concubines.
6 Tu aimes ceux qui te haïssent et tu hais ceux qui t’aiment, car tu montres aujourd’hui qu’il n’y a pour toi ni chefs ni serviteurs; et je vois maintenant que, si Absalom vivait et que nous fussions tous morts en ce jour, cela serait agréable à tes yeux.
7 Lève-toi donc, sors, et parle au cœur de tes serviteurs! Car je jure par l’Éternel que, si tu ne sors pas, il ne restera pas un homme avec toi cette nuit; et ce sera pour toi pire que tous les malheurs qui te sont arrivés depuis ta jeunesse jusqu’à présent.
8 Alors le roi se leva, et il s’assit à la porte. On fit dire à tout le peuple: Voici, le roi est assis à la porte. Et tout le peuple vint devant le roi. Cependant Israël s’était enfui, chacun dans sa tente.