4 Et cela, malgré la pression de faux-frères, des intrus qui s’étaient infiltrés dans nos rangs pour espionner la liberté dont nous jouissons dans notre union avec Jésus-Christ. Ils voulaient faire de nous des esclaves.
5 Mais nous ne leur avons pas cédé un seul instant ni fait la moindre concession afin que la vérité de l’Evangile soit maintenue pour vous.
6 Quelle a été, à cet égard, l’attitude des dirigeants les plus influents ? – En fait, ce qu’ils étaient alors m’importe peu, car Dieu ne fait pas de favoritisme. – Eh bien, ces gens très influents ne m’ont pas imposé d’autres directives.
7 Au contraire ! Ils ont constaté que Dieu m’avait confié la charge d’annoncer l’Evangile aux non-Juifs comme à Pierre celle de l’annoncer aux Juifs.
8 – Car celui qui a agi en Pierre pour qu’il soit l’apôtre des Juifs a aussi agi en moi pour que je sois celui des non-Juifs. –
9 Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme « colonnes » de l’Eglise, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière. C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs.
10 Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres – ce que j’ai bien pris soin de faire.