47 « Si un étranger ou un hôte résidant dans votre pays s’enrichit et qu’un de vos compatriotes tombé dans la misère se vende à lui, ou à un autre membre d’un clan d’étrangers,
48 votre compatriote pourra bénéficier d’un droit de rachat : un de ses frères peut le racheter ;
49 à défaut de frère, un oncle, ou un cousin, ou encore un autre parent de son clan peut le faire. Il peut également se racheter lui-même s’il en trouve les moyens.
50 En ce cas, il comptera avec l’acheteur le nombre d’années comprises entre celle où il s’est vendu et celle du “Jubilé”, il calculera le rapport entre le prix de vente et ce nombre d’années, et évaluera le travail fourni d’après le tarif d’un salarié à la journée.
51 Si les années jusqu’au “Jubilé” sont encore nombreuses, il restituera pour son rachat une part importante du prix de vente.
52 Si au contraire les années restantes sont peu nombreuses, il en fera le compte et ne restituera que la part proportionnelle à ce nombre d’années.
53 Tant qu’il reste chez son maître, il doit être considéré comme un salarié à l’année ; vous veillerez à ce que le maître ne le traite pas avec brutalité.