2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait…C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe:Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,Ma colombe, ma parfaite!Car ma tête est couverte de rosée,Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.
3 J’ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je?J’ai lavé mes pieds; comment les salirais-je?
4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre,Et mes entrailles se sont émues pour lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé;Et de mes mains a dégoutté la myrrhe,De mes doigts, la myrrhe répandueSur la poignée du verrou.
6 J’ai ouvert à mon bien-aimé;Mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu.J’étais hors de moi, quand il me parlait. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé;Je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu.
7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée;Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée;Ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,Si vous trouvez mon bien-aimé,Que lui direz-vous?…Que je suis malade d’amour.