5 S’échauffant près des térébinthes,Sous tout arbre vert,Égorgeant les enfants dans les vallées,Sous des fentes de rochers?
6 C’est dans les pierres polies des torrents qu’est ton partage,Voilà, voilà ton lot;C’est à elles que tu verses des libations,Que tu fais des offrandes:Puis-je être insensible à cela?
7 C’est sur une montagne haute et élevée que tu dresses ta couche;C’est aussi là que tu montes pour offrir des sacrifices.
8 Tu mets ton souvenir derrière la porte et les poteaux;Car, loin de moi, tu lèves la couverture et tu montes,Tu élargis ta couche, et tu traites alliance avec eux,Tu aimes leur commerce, tu choisis une place.
9 Tu vas auprès du roi avec de l’huile,Tu multiplies tes aromates,Tu envoies au loin tes messagers,Tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts.
10 A force de marcher tu te fatigues,Et tu ne dis pas: J’y renonce!Tu trouves encore de la vigueur dans ta main:Aussi n’es-tu pas dans l’abattement.
11 Et qui redoutais-tu, qui craignais-tu, pour être infidèle,Pour ne pas te souvenir, te soucier de moi?Est-ce que je ne garde pas le silence, et depuis longtemps?C’est pourquoi tu ne me crains pas.