15 Regarde du ciel, et vois,De ta demeure sainte et glorieuse:Où sont ton zèle et ta puissance?Le frémissement de tes entrailles et tes compassionsNe se font plus sentir envers moi.
16 Tu es cependant notre père,Car Abraham ne nous connaît pas,Et Israël ignore qui nous sommes;C’est toi, Éternel, qui es notre père,Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur.
17 Pourquoi, ô Éternel, nous fais-tu errer loin de tes voies,Et endurcis-tu notre cœur contre ta crainte?Reviens, pour l’amour de tes serviteurs,Des tribus de ton héritage!
18 Ton peuple saint n’a possédé le pays que peu de temps;Nos ennemis ont foulé ton sanctuaire.
19 Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas,Et qui n’est point appelé de ton nom…Oh! Si tu déchirais les cieux, et si tu descendais,Les montagnes s’ébranleraient devant toi,