8 Derrière la porte et ses montantstu mets ton évocation ;car, loin de moi, tu t’exposes,tu montes sur ton lit et tu y fais de la place,tu pactises avec des hommes,tu aimes coucher avec eux,tu les regardes.
9 Tu fais le voyage auprès du roi avec de l’huile,tu prodigues tes parfums,tu envoies au loin tes émissaires,tu les fais s’enfoncerjusqu’au séjour des morts.
10 A force de marcher tu te fatigueset tu ne dis pas : J’y renonce !Tu trouves encore de la vigueur :aussi tu n’es pas abattue.
11 De qui donc t’inquiétais-tu,qui craignais-tu, pour mentir,pour ne pas te souvenir de moi,pour ne pas réfléchir ?Est-ce que je ne garde pas le silence,et ce depuis toujours ?Aussi, moi, tu ne me crains pas.
12 Je vais annoncer ta justiceet tes œuvres,elles ne te profiteront pas.
13 Quand tu crieras,que ton attirail te délivre !Tout cela, un vent l’enlèvera,un souffle le prendra.Mais celui qui trouve en moi un abriaura le pays pour patrimoine,il entrera en possession de ma montagne sacrée.
14 Il dira :Frayez, frayez,préparez un chemin,enlevez tout obstacledu chemin de mon peuple !