1 J'avais donc résolu en moi-même de ne point retourner vers vous pour vous donner de la tristesse.
2 Car si je vous affligeais, qui est-ce qui me donnerait de la joie, sinon celui que j'aurais moi-même affligé?
3 Et je vous ai écrit ceci, afin que quand je serai arrivé, je ne reçoive pas de la tristesse de ceux qui devraient me donner de la joie; car j'ai cette confiance en vous tous, que vous faites tous votre joie de la mienne.
4 Je vous écrivis alors, dans une grande affliction et le cœur serré de douleur, ievec beaucoup de larmes; non pour vous affliger, mais pour vous faire connaître l'affection toute particulière que j'ai pour vous.
5 Que si quelqu'un a été cause de cette tristesse, ce n'est pas moi seul qu'il a affligé, mais c'est vous tous en quelque manière; ce que je dis, pour ne pas vous trop charger.
6 C'est assez pour cet homme-là, d'avoir subi la correction qui lui a été faite par plusieurs;
7 De sorte que vous devez plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu'il ne soit accablé par une trop grande tristesse.