1 « Si un voleur est surpris la nuit en flagrant délit d’effraction et qu’il reçoive un coup mortel, on ne considérera pas cela comme un meurtre ;
2 mais si la chose arrive alors que le soleil est levé, c’est un meurtre. Si un voleur n’a pas les moyens d’indemniser sa victime, il sera vendu comme esclave.
3 « Si une bête volée, bœuf, âne, mouton ou chèvre, est retrouvée vivante chez le voleur, il devra alors restituer cette bête-là plus une autre. »
4 « Si un homme laisse son bétail brouter le champ ou la vigne d’un autre propriétaire, il devra donner comme compensation les produits de son meilleur champ ou de sa meilleure vigne.
5 « Si un homme brûle des buissons épineux et que le feu s’étende à des gerbes de blé, à des épis mûrs ou même à du blé encore en herbe, en tant que responsable de l’incendie, il devra indemniser le propriétaire.
6 « Si un homme reçoit en dépôt d’un autre de l’argent ou des objets de valeur, et qu’un voleur s’en empare dans sa maison, le voleur, s’il est retrouvé, devra rembourser le double.
7 Si le voleur n’est pas retrouvé, l’homme qui a reçu le dépôt prendra Dieu à témoin et jurera qu’il ne s’est pas emparé lui-même des biens de l’autre.
8 Dans toute affaire litigieuse concernant un bœuf, un âne, un mouton ou une chèvre, un manteau ou n’importe quel objet perdu, les deux personnes revendiquant la propriété de l’animal ou de l’objet devront se présenter devant Dieu : celle que Dieu déclarera coupable devra restituer le double à l’autre.
9 « Supposons qu’un homme confie à la garde de son voisin un âne, un bœuf, un mouton, une chèvre ou toute autre bête, et que la bête meure, se blesse ou soit enlevée par des pillards sans que personne en soit témoin ;
10 le voisin devra alors prêter serment au nom du Seigneur et jurer qu’il ne s’est pas emparé lui-même du bien de l’autre. Le propriétaire de l’animal acceptera ce serment et le voisin n’aura pas de compensation à verser.
11 Par contre, si le voisin s’est fait voler l’animal chez lui, il devra indemniser le propriétaire.
12 Si l’animal a été tué par une bête sauvage, l’homme devra en apporter les restes comme preuve, et dès lors, il n’aura rien à rembourser.
13 « Si un homme emprunte une bête à son voisin et que la bête se blesse ou meure en l’absence du propriétaire, l’emprunteur devra la rembourser.
14 Par contre, si le propriétaire était présent, l’emprunteur n’aura rien à rembourser. Si la bête était prise en location, le prix de location sera considéré comme remboursement. »
15 « Si un homme séduit une jeune fille qui n’est pas encore fiancée et qu’il couche avec elle, il devra l’épouser, en remettant au père le cadeau traditionnel.
16 Si le père refuse de la lui accorder, le séducteur devra quand même lui verser l’équivalent en argent du cadeau traditionnel remis pour pouvoir épouser une jeune fille.
17 « Vous ne devez pas laisser vivre une femme qui pratique la sorcellerie.
18 « Celui qui s’accouple à un animal doit être mis à mort.
19 « Celui qui offre des sacrifices à des dieux étrangers au lieu d’en offrir seulement au Seigneur doit être mis à mort.
20 « Vous ne devez pas maltraiter ou exploiter les étrangers installés chez vous ; rappelez-vous que vous étiez aussi des étrangers en Égypte.
21 N’opprimez pas non plus les veuves et les orphelins.
22 Si vous les opprimez, ils m’appelleront à leur secours, moi, le Seigneur, et je vous assure que j’entendrai leur appel.
23 Je me mettrai en colère et je vous ferai mourir à la guerre ; alors ce seront vos femmes qui deviendront veuves et vos enfants orphelins.
24 « Si vous prêtez de l’argent à un compatriote pauvre, n’agissez pas comme les autres créanciers, ne lui réclamez pas d’intérêts.
25 « Si vous prenez en gage le manteau de quelqu’un, rendez-le-lui avant le coucher du soleil,
26 car il n’a que cela pour se couvrir et protéger son corps. S’il en est privé, dans quoi s’enveloppera-t-il pour se coucher ? Il m’appellera au secours et je l’entendrai, car je suis un Dieu bienveillant.
27 « Vous ne devez ni m’insulter, moi, votre Dieu, ni maudire le chef de votre peuple.
28 « Vous devez m’apporter sans retard la part qui me revient de vos moissons et de vos vendanges.« Vous devez me consacrer l’aîné de vos fils.
29 « En ce qui concerne le premier petit d’une vache, d’une brebis ou d’une chèvre, on doit le laisser pendant sept jours auprès de sa mère ; le huitième jour, offrez-le-moi en sacrifice.
30 « Vous devez m’appartenir sans restriction. Ne consommez donc pas la viande d’un animal qui a été déchiré par des bêtes sauvages ; jetez-la aux chiens. »